Quand Nicolas Rousseaux frappe à notre porte pour créer un logo, sa démarche semble claire ; il veut lancer son activité d’élevage d’insectes qui serviront de nourriture à des NAC (nouveaux animaux de compagnie).
Jusque-là, rien de très spécial, hormis le secteur un peu particulier qui nous interpelle… Mais c’est toujours un travail intéressant d’épauler un jeune qui débute, de lui permettre d’afficher sa personnalité dès le départ et de lui fournir un matériel qui lui évite le côté “amateur” que peuvent parfois avoir des débutants peu ou mal préparés.
Seulement voilà. Nicolas n’a pas de base. Pas de couleur, pas de typo, pas de site existant, bref, pas de base graphique.
En règle générale, lorsque le client démarre de zéro, nous établissons une charte graphique. En quelque sorte la “bible” visuelle de la marque qui envisage toute les éventualités et s’adaptera à tout support.
Si cette clé de voute de la communication est importante, elle permet aussi d’éviter ou de limiter les changements de cap durant la durée de vie de la marque et aussi de recréer à chaque fois une base graphique par nouveau support ou nouveau vecteur.
Mais ce travail, beaucoup plus important a un coup. Certaines entreprises à la réputation bien assise ne possède pas ce genre d’outil et pratiquent du “cabotage” d’un projet à l’autre, avec des variations parfois malheureuses.
Il convient alors, lorsque l’on pratique de la sorte, de définir, ad minima, dans le travail de création du logo :
- – la ou les polices de caractères à utiliser (qui pourront être reprises sur les différent supports)
- – des tonalités d’éléments graphiques (couleurs) qui pourront servir de base pour la conception des différents éléments graphiques
- – enfin, penser au format. Si hier, les différents éléments pouvaient surtout se décliner de façon horizontale, avec des rectangles et des noms plus allongés, on notera que l’usage des smartphones, des visuels en ligne et des réseaux sociaux font aujourd’hui la part belle au carré qui se lit sur tout support.